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[Compte-rendu] Journée Homefront chez Microsoft

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Mardi 8 mars dernier, THQ et Xbox proposaient de découvrir en avant-première Homefront, FPS très attendu de ce début d’année, dans les locaux de Microsoft. Homefront, je l’avais découvert lors du Paris Games Week, notamment grâce aux distributions astucieuses par THQ de journaux et de foulards de la résistance qu’Aza avait pu récupérer : rien d’autre que de la publicité, certes, mais de la publicité qui avait créé une certaine ambiance autour de ce jeu que j’attendais donc au tournant.

Homefront

Comme j'avais oublié mon appareil photo, il n'y aura pas de photo, et toc :p

L’objectif de cette journée (ou plutôt après-midi) était donc de découvrir plus particulièrement le mode multijoueur de Homefront. Cependant, quelques problèmes d’organisation et/ou de connexion (je n’ai pas trop suivi la cause du retard, mais les problèmes ne loupent jamais aux events multijoueurs !) ont permis à certains de monopoliser pendant plus d’une heure les consoles pour s’essayer d’abord au mode solo.

Simple spectatrice, j’ai donc eu tout le loisir de vérifier si l’ambiance que je pensais être celle de Homefront était respectée. Ce FPS nous place en effet dans une Amérique occupée par de méchants petits coréens qui oppriment le peuple et écrasent tous leurs opposants. Notre héros est donc un révolutionnaire, qui lutte avec son groupe pour renverser ce régime de terreur et débarrasser son pays des envahisseurs. Le jeu commence plutôt bien de ce côté-là : la scène d’introduction est efficace, avec des soldats qui exécutent la population sur les trottoirs, des enfants qui pleurent, du sang projeté sur les vitres du bus qui vous conduit très certainement à votre mort, … Tous les éléments sont là !

Bien vite cependant, il m’a semblé que le jeu sombrait dans un classicisme absolu : paf, on vous libère (on ne s’en serait pas douté), on vous donne une arme, et vous voilà à abattre des dizaines d’ennemis à la suite. Je dois avouer que je ne suis pas fan de ce genre de démarrages en trombes : généralement, c’est la marque d’un jeu qui va bien vite s’essouffler, et puis quand ça manque de peps (comme il m’a semblé que c’était le cas ici), ça n’aide pas franchement à se mettre dans l’ambiance du jeu. Sans compter le fait que ça a déjà été vu, revu, et même rerevu !

Homefront

J’ai donc été assez déçue par ce constat, d’autant plus qu’il m’a semblé que c’était là loin d’être la seule chose de trop classique dans ce jeu : armes (des quelques unes que j’ai vues), commandes (les commandes classiques d’un FPS, aucun dépaysement de ce côté-là), décors… et même graphismes ! Malgré les biens beaux écrans télé mis à disposition par Microsoft, Homefront ne m’en a en effet pas mis plein les yeux (même s’il ne m’a pas semblé trop désagréable à regarder non plus).

Il ne s’agit bien sûr là que de constats en tant que spectatrice qui n’a pas directement testé elle-même le solo, et il s’agit donc bien de les prendre avec des pincettes ;) Même si les quelques tests que j’ai pu lire à gauche et à droite semblent pour l’instant (malheureusement) me donner raison, je n’ai toutefois pas encore eu le plaisir de pouvoir tester le jeu complet et donc de confirmer mes à-priori.

Mais pour en revenir à l’après-midi Homefront, les problèmes ont tout de même fini par être réglés et j’ai donc enfin pu attraper une manette et tester les joies du frag en multi ! Une seule partie toutefois (oui, un peu moyen que de se déplacer pour une partie…), l’heure que je m’étais fixée pour partir approchant (et du boulot par-dessus la tête m’attendant à la maison) =(

Homefront

Je dois admettre que de ce que j’en ai vu, le multi n’a pas grand chose à voir avec le solo. Exit totalement l’ambiance « rébellion contre l’envahisseur », place à un mode à la Battlefield (miam) ! Il s’agit en effet pour 2 équipes de s’affronter sur des maps assez larges en sécurisant des objectifs. Dès qu’une équipe a sécurisé plus de points que l’adversaire, sa barre de score se remplit progressivement. L’équipe adverse doit donc se hâter de lui voler des objectifs, ou de sécuriser ceux encore neutres, pour inverser la tendance. J’ai eu la chance de participer à une partie très serrée, ou les barres de score des deux équipes étaient très proches et où les objectifs n’arrêtaient pas de changer de propriétaire. Ce sont de loin les meilleures parties, bien prenantes comme il faut ! :p

La différence avec un Battlefield vient du fait que les parties se déroulent en plusieurs manches. Dès qu’une équipe remporte une manche, les objectifs sont en effet déplacés plus loin sur le carte et une nouvelle commence. La première équipe à remporter 2 manches gagne la partie. Il est également possible, avec les points gagnés en sécurisant des objectifs ou en abattant vos adversaires, d’acheter directement en pleine partie de l’équipement supplémentaire (lance-roquette ou gilet pare-balle par exemple).

Malgré ces quelques petites spécificités, Homefront ne révolutionne donc pas le genre avec son mode multi, même si celui-ci m’a toutefois semblé bien sympathique (même si en 1 partie il est difficile d’être très objectif). Cela dit, face à un véritable Battlefield, ou un Callf od Duty pour ceux qui préfèrent des modes multi plus classiques mais tout aussi efficaces, il me paraît difficile pour Homefront d’arriver à se démarquer.

Homefront

Cette journée m’a donc laissé un petit arrière-goût de déception. Déception que je ne pourrai ni confirmer, ni infirmer, puisque je suis partie trop « tôt » pour recevoir mon exemplaire du jeu =( Merci toutefois à Microsoft et THQ pour l’organisation de cet event, et je resterai donc avec mes vaines illusions que, peut-être, le jeu que j’attendais avec tant de curiosité soit finalement un très bon cru :p


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